Taboubi: ''Les acquis syndicaux ne sont pas objet à compromission''
Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a déclaré à Mosaïque FM, en marge de l'ouverture de la conférence du comité des femmes et des jeunes de la Fédération arabe des travailleurs de l'énergie et des mines, tenue à Hammamet, que le pays doit créer un environnement sûr à tous les niveaux, y compris démocratique, afin de stimuler l'investissement.
Taboubi a poursuivi : "De nombreux signaux, envoyés par le citoyen tunisien, en réponse à la détérioration de la situation économique et de la vie, n'ont pas été saisis par l'autorité politique". Et d'affirmer que le pays vit dans un climat de démagogie, puisque les leçons des étapes précédentes n'ont pas été retenues et que l'on continue à gaspiller l'opportunité du 25 juillet... "Une opportunité qui a commencé à s'estomper parce qu'elle n'a pas été dirigée vers le développement", a encore indiqué Taboubi.
En ce qui concerne l'action prévue le 2 mars, Taboubi a précisé : "Nous avons choisi la place de la Kasbah, en raison de sa symbolique. C'est un mouvement qui appelle à l'adhésion, au droit au dialogue social et qui rejette la compromission des droits et des acquis syndicaux. Nous exprimons notre refus de la compromettre et nous rejetons la tentative de compromettre nos acquis syndicaux ".
Et d'affirmer que la Centrale ouvrière vise, également, à fermer la porte aux accusations qui lui font porter, à tort, la responsabilité de la détérioration de la situation économique.